mercredi 7 avril 2010

Petit cours d'histoire

L'Engagé réagissait aux propos d'un Blogueur

@L’engagé

Et vous vous imaginez que si vous séparez le Québec, ceux qui ne correspondent pas à votre idéal québécois-francophone-de-souche vont disparaitre? Tous ces anglophones et immigrants vont continuer à exister et votre baguette magique séparatiste ne va pas régler ça. Pas plus qu’en France ou en Allemagne ou les immigrants prennent de plus en plus de place. A Paris, certaines rues sont bloquées par des musulmans à l’heure de la prière. J’ai pas encore vu ça au Québec.
Même au U.S. d’ici quelques décennies, les blancs-de-souche ne seront plus majoritaires.

Au risque de me répéter, nous sommes une terre d’immigrants. Nous sommes français, anglais, irlandais, écossais, acadien, loyaliste et amérindien. Votre peuple français n’existe que dans votre imaginaire sectaire. Revisitez votre arbre généalogique.

Nous vivons maintenant une autre vague d’immigrants qui va redéfinir en partie notre identité. Vous avez beau chialer et vous rouler par terre, il n’y a rien que vous pouvez faire pour y changer quoi que ce soit, sauf peut-être faire des dizaines d’enfants par femme.

Je vous suggère le billet suivant, que j’ai écrit il y a 2 ans:
http://web.cgaspesie.qc.ca/crioux/wordpress/?p=74

Et s.v.p. tentez de vous en tenir au sujet du billet. Le sujet ici est sur les étiquettes.


Réponse de l'Engagé :

C'est certain que si vous vous évertuez à ne pas lire les piliers de la culture québécoise ni d'ouvrir un livre d'histoire, vous resterez marqué par une visite au parlement, qui d'après votre interprétation offre une vision symétrique de la construction d'une grande nation amalgamée de Français, d'Irlandais, d'Écossais et tutti quanti.

L'histoire, officielle celle-là, c'est celle de deux peuples fondateurs et encore, ce pays fut construit, élaboré et pensé de manière asymétrique. Remarquez, à mesure que les Écossais prennent de la place, c'est toujours dans l'alignement avec leurs alliés loyalistes, lesquels deviennent d'autant plus forts, le gendre de Durham avait parfaitement compris l'avantage de permettre la dilution du patrimoine écossais dans la balance et l'avantage que pouvait présenter cette manière de diviser pour régner.

Regardons ensemble l'histoire un peu antérieure à la formation du Canada tel qu'on le connait à partir de 1867, c'est un peu d lecture, mais c'est intéressant. Je cite Chagnon dans La Déconstruction du mythe des deux peuples fondateurs, remarquez, je vous y contrains parce que votre entêtement ne me laisse guère le choix...

«Via Durham, Londres suivra les recommandations de Thom: le Bas et le Haut Canada seront réunis en une seule province et, en attendant que les Canadiens soient enfin minorisés par une forte immigration de Britanniques, on accordera un nombre égal de représentants au Haut-Canada, même si cette province a une population de moins 100 000 habitants, par rapport au Bas-Canada. Est-ce à ce moment-là que nous sommes devenus un des deux peuples fondateurs?

Le patriote Louis-Hippolyte Lafontaine ne suivra pas les conseils de Papineau et de ses amis et acceptera de travailler à l'intérieur de la nouvelle constitution. Le 25 août 1840, il écrit à propos de l'Union: «L'histoire dira que la force l'a imposée aux deux peuples du Bas et du Haut-Canada. Pour rendre cette mesure légitime, il faudra le consentement et l'approbation de ces deux mêmes peuples.» Grâce à une alliance avec le chef réformiste, Lafontaine prend huit ans pour vaincre la résistance de certains gouverneurs et obtenir le gouvernement responsable.

Mais, moins d'un an après cette victoire, certains éléments conservateurs du Canada anglais ne semblent pas apprécier un progrès de la démocratie si cela veut dire une trop grande influence des Canadiens au sein du gouvernement.

La minute du patrimoine: Le 13 février 1849 devant ses pairs au parlement, le député MacNab s'enflamme: «S'il en est ainsi, l'Union a complètement manqué son but. Elle a été faite dans le seul motif de réduire les Canadiens français sous une domination anglaise et on obtiendrait l'effet contraire! Ceux que l'on voulait écraser, dominent.» Fin de la minute.

Pourquoi un tel emportement de la part de cet éminent député conservateur du Haut-Canada? Parce que le gouvernement Lafontaine-Baldwin avait déposé un projet de loi laquelle une fois sanctionnée permettrait l'indemnisation des personnes innocentes ayant encouru des pertes pendant les «rébellions» de 1837 et 1838 dans le Bas-Canada.

La minute du patrimoine: Deux poids, deux mesures: quatre ans plus tôt, une mesure semblable avait été établie sur simple décret et sans la moindre contestation. Fin de la minute.

Se sentant outragé par le You Strangers de MacNab, Lafontaine répond: «Quoi, monsieur l'Orateur, les Canadiens français étrangers sur leur propre terre natale! Ce serait une insulte, si ce mot malheureux de l'honorable membre avait été prononcé avec préméditation.» En tant que premier premier ministre de la province du Canada, Lafontaine fait déjà usage de la langue de bois. Il sait très bien que le You Strangers de MacNab est partagé par une majorité d'anglophones. On peut le constater par ce qu'en pense le gouverneur Elgin, qui incidemment était le gendre de lord Durham. Le 1er mars 1849, jour même de la réplique de Lafontaine à MacNab, il écrivait à Grey, son patron au Foreign Office: «seule une union des quatre provinces pourrait placer les intérêts britanniques en Amérique du Nord sur un pied d'égalité.» Un an après l'avènement du gouvernement responsable, le vice-roi se sent donc dans l'obligation de proposer une plus grande minorisation des Canadiens français pour protéger les intérêts britanniques en Amérique du Nord. Malgré la bonne volonté des Lafontaine et Baldwin, il semble donc que l'harmonie entre «les deux races» était loin d'exister en 1849.

***

La minute du patrimoine: The Gazette en édition spéciale: «La fin a commencé, Anglo-Saxons, vous devez vivre pour l'avenir; votre sang et votre race seront désormais votre loi suprême, si vous êtes vrais à vous-mêmes. Vous serez Anglais, dussiez-vous n'être plus Britanniques. (Ö) dans le langage de Guillaume IV, le Canada est perdu et livré. La foule doit s'assembler sur la Place d'Armes ce soir à huit heures. Au combat, c'est le moment.» Fin de la minute.

The Montreal Gazette a réussi ce jour-là à faire la preuve que, quand ils se sentent menacés par un quelconque French Power, les Anglo-Montréalais, toutes classes confondues, se retrouvent tous du même côté de la barricade.

Autre minute du patrimoine: La Minerve, 26 avril: "De douze à quinze cents personnes, torche à la main, répondent à l'appel. Et pendant l'incendie du parlement qui s'en suit, des pompiers rebelles voyaient de coeur joie cette horrible conflagration. Ils laissaient faire les ravages du feu dont ils ont coutume d'être si grands ennemis." Fin de la minute. »



voici le dénouement :

À l'élection de 1857, alors que les conservateurs de Cartier sortent majoritaires de la lutte dans le Bas-Canada, ceux de Macdonald perdent leur majorité dans le Haut. George Brown soumet alors une résolution pour que le principe de représentation proportionnelle soit adoptée. Principe qui, on s'en souvient, avait été refusé en 1840 alors que la population du Haut-Canada était moins nombreuse que celle du Bas.

Si Brown échoue avec sa résolution de 1857, celle du 14 mars 1864 réussira et va finalement tout chambarder la donne politique.


et la fin :

La minute du patrimoine: Quand la «Confédération» sera enfin votée en 1867. Ce ne sera plus le Brown, politicien à la langue de bois, mais le rédacteur du Globe qui s'écrit: «French Canadianism, (is) entirely extinguished.» Fin de la minute. Par cette courte phrase, Brown se révèle le digne successeur de Durham et de MacNab. Qui peut parler de pacte entre deux nations quand, très publiquement, l'architecte de la constitution de 1867 se manifeste comme un fossoyeur d'une de ces deux nations? »


Voilà pour la leçon d'histoire, la politique est importante parce que c'est cette dernière qui arbitre, qui donne les modalités par lesquels les peuples vont s'administrer.

source : http://archives.vigile.net/avant-garde/charronmythe1.html


Est-ce si dure à comprendre que les Québécois, que les descendants des Franco-canadiens et de ceux qui se rejoignent cette nation soient MINORITAIRES.

Vous croyez que je m'égare? C'est pour vous montrer qu'un nationalisme québécois a sa pertinence dans la mesure qu'il est simplement le vecteur par lequel peuvent se rassembler les Québécois dans leur lutte pour constituer une majorité sur un nouveau territoire plutôt qu'une minorité dans un ensemble qui dissout leur influence. Il faut faire la différence entre le nationalisme des vieilles nations impérialistes, et la recherche d'autodétermination, d'indépendance des petites nations qui ont justement été soumise au joug colonial des premières. C'est une lutte pour la dignité, la langue, la culture et la conquête d'une autonomie politique tout comme pour le contrôle de ses centres de décisions économiques.

Quant à votre commentaire sur mon sectarisme, il est tout bonnement insultant, je vous parle depuis un moment de la louisianisation du Québec, qui est d'autant plus en danger que n'ayant pas le plein contrôle sur notre agir, nous n'avons pas les moyens d'offrir le même type de plateforme d'intégration qu'un État indépendant.

Quand mon Punjabi (que j'affectionne) me sert en anglais, il est au Canada, il déménagera peut-être dans 2 ans à Toronto, il a simplement l'impression que les francophones sont une ethnie comme une autre dans cette grande mer de minorités qu'est le Canada. Les anglo-saxons sont bien moins menacés (au E-U et ici) qu'ils ont créé le modèle culturel, politique et économique par lequel ils assimilent assez bien les arrivants. C'est d'ailleurs ça la réussite du modèle, pour gagner du pouvoir comme minorité, il faut adhérer à tout un ensemble de dénominateurs communs qui mènent à la mainmise malgré tout de la majorité. Ce système étant au Canada en plus bâti à travers un système de minorisation de l'influence des Canadiens français, il faut être de mauvaise foi pour penser qu'avec des moyens moins grands qu 'un État, que le Québec puisse faire mieux.

C'est donc notre modèle d'intégration national qu'il faut revoir, justement pour être prêt pour le défi des vagues d'immigration que vous promettez. Mais nous ne pouvons faire cela avec les simples pouvoir d'une province, encore moins quand la Cour Suprême, la constitution et les chartes qui prévalent sont celles d'un autre peuple, d'une autre culture. Un système d'intégration, d'éducation et une identité plus assumée peut certainement pallier le ''manque de fécondité'', vous mélangez les débats, mais pour ça, il faut une certaine souveraineté politique. L'argent pour financer tout ça existe, mais il est honteusement gaspillé dans une structure qui nous est préjudiciable.

Le cas du déclin du français mérite à lui seul un autre débat, mais comme nous sommes sur le dossier des étiquettes, je vous rappelle simplement que vos étiquettes, elles, étaient grossières et faisaient fi de connaissances historiques, politiques et philosophiques élémentaires, pour permettre une pensée véritablement nuancée et originale. Idem avec votre référence à Dubois (j'ai écrit Langlois, désolé) que vous ne prenez même pas la peine de commenter.

Pourtant, vous êtes capable de pensées originales, votre mémoire sur les accommodements raisonnables est intéressant. Vous avez parfaitement le droit d'aimer le Canada, mais regardez au moins son histoire en face et constatez les vices inhérents de son système politique, lequel a des incidences économiques desatreuses et enfin, reconnaissez que si l'on est coincé dans des dynamiques structurelles, des impasses, c'est précisément parce que nous rencontrons, au Québec, les défis des nations, sans pourtant avoir des moyens équivalents. L'ouverture que vous réclamez, c'est précisément à Ottawa et au Canada anglais à la fournir, en acceptant de donner un poids équivalent au Québec sur le plan politique et économique, que sa différence suggère. Malheureusement, une administration tend à s'accroitre, et les partisans d'une décentralisation à Ottawa, dès qu'ils sont au pouvoir, y prenant gout, inversent leurs promesses. C'est sectaire d'être pour le Québec, mais ça ne l'est pas lorsqu'il s'agit d'encourager les système politique et économique du Canada anglais?

Ça me fait penser au fait que ces ''frogs'' qui veulent promouvoir le français sont justement sectaires et ''fermés'', parce que l'anglais serait ''ouvert'', par définition? Voyons donc, la diminution du français hors Québec est révélatrice, pendant des années : les élites Canadiennes anglaises ont fait la promotion d'un anglais dans la sphère publique alors que les langues maternelles étrangères (dont le français) devaient être confinées dans le privé, quand elles n'étaient pas carrément interdites... Cette ''ouverture'' est asymétrique, ''le nationalisme, c'est les autres'', cette formulation est justement typiquement nationaliste, puisque c'est le propre de l'impérialiste (un nationalisme colonisateur) de ne même pas voir sa propre culture tant il pense que cette dernière est ''normale'', ''supérieure''.

Refuser donc les enjeux que révèlent le nationalisme québécois, c'est pratiquer un aveuglement volontaire sur les conséquences d'un nationalisme anglais dans l'architecture même du Canada. C'est pourquoi, je le répète, vos étiquettes sont le reflet d'une vision trop partielle.

De quoi avez-vous peur? En quoi le Canada vous protège-t-il? Si l'État devenait plus accessible, parce que la capitale à Québec et la Métropole à Montréal, ne seriez-vous pas imputables, si vous demeurez immobile, de la dégradation de la société?

Vous nous dites que nous chialons, on peut rien faire, il y a trop de fonctionnaires, de «sépartiss», de «socialiss», de «syndicaliss», «d'environnementaliss» on s'en va à la dérive, c'est mieux aux states'', si seulement y avait pas le conflit constitutionnel, MÉCHANTE FAÇON DE RÉGLER LES PROBLÈMES, vous vous déresponsabilisez. Les idéalistes de la souveraineté ont au moins le mérite de proposer un changement notable dans la structure de notre société. Présentez un meilleur projet, mais ne me faite pas croire que le statu quo est une bonne chose, car toute la morosité dont vous faites preuve dans vos billets en est la résultante. Autrement dit, les indépendantistes proposent une issue, le fait qu'ils le proposent n'est pas la source de la stagnation, mais bien le refus, par nos élites économiques et politiques du non, de ne pas en prendre acte. Pouvez-vous me dire ce qui empêche les fédéralistes de changer le Canada? Certainement pas les «séparatiss». Les fédéralistes du Québec n'osent rien faire, Charest le premier, précisément parce qu'ils savent que le ROC ne veut rien savoir d'un quelconque accommodement. Un tel échec serait susceptible de favoriser le nationalisme et donc un réveil de la seule option disponible : l'Indépendance. Le statu quo, de son côté, provoque l'immobilisme et nuit au Québec, l'appauvrit et surtout L'EMPÊCHE D'AGIR, indirectement, quand nous constatons les effets pervers, nous réagissons avec un sursaut de nationalisme : on pourrait faire tellement mieux. Voilà pourquoi votre taxonomie est honteuse, elle ne permet pas de saisir combien cette attitude attentiste nous est préjudiciable, vous en faites même la promotion.

L'Engagé



autre contribution de l'Engagé

Vous ne pouvez pas lire Vadeboncoeur, Ferron, Miron, Parizeau, Landry, Séguin (Maurice, l’historien) et tant qu’à y être Lacoursière (Histoire du Québec et du Canada) Lester et le dernier Philpot?

Comment ne pas voir que le Canada des droits, c’est à dire le Canada de Trudeau, le Canada des petites minorités et du droit suprême des individus est un projet pour diluer la portée du projet québécois.

Les nations ne se font pas de cadeaux, l’idée c’est pas de se pavaner avec notre drapeau et de crier qu’on est les meilleurs, ce n’est pas de faire des batailles entre Orangistes et Catholiques, on est pas à la veille de la Première ni de la la Seconde Guerre mondiale

l’IDÉE C’EST JUSTE DE RECONNAITRE QUE LES DIRIGEANTS POLITIQUES ET ÉCONOMIQUES D’UNE NATION FONT CE QUI EST LE MIEUX POUR CETTE DERNIÈRE, MÊME SI CELA PEUT NUIRE À D’AUTRES NATIONS.

Les Minutes du Patrimoine, le rassemblement de milliers de partisans du NON, les manoeuvres de Chrétien (nuit des longs couteaux), mépris pour Meech, la Loi sur la clarté, c’est quoi si c’est pas une initiative nationaliste? L’élection d’un gouvernement conservateur défendant ses intérêts, c’est quoi si ce n’est une variante d’un nationalisme régional?

Quand les Canadiens cherchent à accroitre leur économie et la puissance de leur centres de décisions, ils font tout pour que Toronto, comme métropole soit favorisée et outillé, quitte à faire des dommages pour MTL, quand ils entourent la Capitale de centre de recherche, c’est sur la rive gauche de l’Outaouais qu’il les y installent.

L’individu est tributaire du social, il dépend de son groupe, de dynamiques sociales qui le dépassent. Si certains s’échappent d’un déterminisme, la santé des membres d’un groupe dépend généralement de la santé du groupe. C’est vrai pour les familles, les tribus, les communes, les régions puis les nations.

L’instrument pour qu’une collectivité, une nation s’épanouisse est SA CAPACITÉ D’AGIR. Si vous étouffez fiscalement une nation, si vous la subordonnez sur le plan politique parce qu’elle est une minorité noyée dans une majorité, si elle ne peut s’exprimer à l’extérieur de l’enceinte de l’autre nation dans laquelle elle est dissoute, qu’elle n’a pas de voix pour signer des accords à l’OCDE, OMC, l’ONU, c’est comme si cette nation était constamment sous tutelle.
NE VOYEZ-VOUS PAS QUE DANS CETTE STRUCTURE LA CAPACITÉ D’AGIR DES QUÉBÉCOIS EST LIMITÉE PAR LE CADRE DE LA FÉDÉRATION? Nous sommes francophones et latin, nous avons une culture, un droit et une anthropologie si j’ose dire différente des Canadiens-anglais. C’est pas qu’on les aime pas, c’est qu’il est impossible de nous administrer sans constamment créer des heurts et on est minoritaire, condamné à perdre la joute. Ça n’a rien à voir avec les élucubration de Dubois.

C’est facile j’imagine, de la pointe de la Gaspésie de se sentir à l’aise, partout le territoire québécois, à l’Est, la mer, Larochelle ou Saint-Malo et à l’Ouest, les habitants francophones.

Moi, je vais au Nord, c’est des Italos qui ne veulent rien savoir du français, au Sud, des jeunes de l’Ouest du Canada qui ignorent jusqu’à la loi 101 et René Lévesque, ils n’ont même pas conscience du mythe des deux peuples fondateurs, ils pensent que le Québec est une genre de Louisiane. À L’Est, j’ai un peu d’espoir, mais ça se gentrifie douement et à l’Ouest, c’est un mélange de Punjab, du Pakistan, de la Grèce et j’en passe. La disparition du français, je la vis au jour le jour. Désirer que son peuple survive, qu’il s’épanouisse n’est pas sectaire, c’est juste normal.

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